Après une expérience administrative de dix ans dans le milieu industriel, Lydie Mariller a quitté la voie qu’elle avait cru bon de se tracer pour se glisser dans un possible à la marge des formations académiques. Peindre en couleurs – vives – comme pour mieux libérer sa fragile humanité. Une peinture organique, un trait spontané qui s’adoucit en fonction du propos et de sa gestation… Quête d’équilibre, vibrations animales, cosmos désordonné, l’imaginaire poétique de Lydie se retrouve autant sur ses toiles que dans ses kamishibaïs (genre narratif japonais) qu’elle écrit, illustre et interprète sous le nom de Louna Vox. Elle est membre du collectif Ultramobile.

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Avec une approche pluridisciplinaire autour de la scénographie d’exposition et du design d’espace, Léa Michel travaille en tant qu’indépendante, notamment en assistant des scénographes et-ou designers·euses. Parallèlement, elle développe un travail de recherche autour de ces mêmes disciplines. Depuis ses débuts, elle co-initie régulièrement des projets d’expositions et d’événements, au sein desquels elle conçoit les mises en espace. En 2019-2020, elle fait partie du programme de résidence Création en Cours des Ateliers Médicis afin de poursuivre ses recherches visuelles ; recherches, qu’elle continue de développer aujourd’hui.

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Issu d’un parcours visuel, Malo Lacroix trouve sa place dans le motion design, la performance vidéo et l’installation. Son goût pour la matière visuelle au rendu poussé est autant nourri par les faits sociaux actuels que l’esthétique du corps et de l’objet. Il a travaillé comme chef de projet pour le studio BK ainsi qu’à plusieurs avec le studio de production Nerf Optique. Malo opère aussi en Europe entre l’art visuel/numérique associé aux musiques électroniques : Musée Fabre à Montpellier, Martin Gropius Bau à Berlin, Forte festival au Portugal, Palais de Tokyo à Paris, De Brake Grond à Amsterdam, Nuits Sonores à Lyon…

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Je suis né en 1994 à Sassari, Sardaigne, je vis et travaille à Lyon. Je suis membre du collectif artistique Astrolab, au sein du Pôle Image de la Friche Lamartine, aussi du collectif Les Obliques et membre de l’atelier VÀV à Villeurbanne.
Photographe et artiste visuel autodidacte, je grandis dans l’atmosphère rurale de la Sardaigne, développant un lien profond avec le paysage, qui se reflète dans mon approche documentaire. Diplômée dans le domaine des Disciplines de l’Art, de la Musique et du Spectacle (DAMS) de Bologne (IT), j‘ai une forte sensibilité aux dynamiques sociales et relationnelles, éléments qui m’aident à développer une personnalité curieuse, sensible aux changements et qui alimentent en lui le désir de connaissance. Ces éléments convergent dans mon travail photographique, qui se divise en deux directions principales : la photographie documentaire, avec laquelle il explore le paysage anthropique contemporain, et la photographie narrative, où je mets en scène des émotions, des relations et la transcription des sensations.
Depuis 2016, je participe à différentes éditions d’expositions collectives régionales, en Sardaigne, dans le circuit A-Banda et Menotrentuno et depuis 2024 en résonance avec la Biennale d’Art Contemporaine de Lyon.

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Raconter des histoires de mutation au travers de films, de performances et d’installations. Explorer des narrations intimes et inclusives combinées à des univers spéculatifs et métaphoriques. Marin rythme ses réflexions pour repenser nos assignations et nos modes de relations. Un processus d’enquête qui démarre par des recherches anthropologiques et se déploie vers des espaces de fiction interespèces situés dans le futur perpétuel. En 2023, elle développe un projet audiovisuel en duo, Primae Materiae. En 2025, elle est résidente des Ateliers Médicis pour le projet Création en cours.

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Maëlle Tarnaud est un studio de création indépendant de graphisme et de direction artistique depuis 2018. Que ce soit pour la conceptualisation et la création d’identités visuelles, photographiques ou d’objets éditoriaux, j’accompagne vos projets en maintenant un équilibre entre l’aspect fonctionnel et créatif. Je travaille la typographie et aime multiplier les supports et les divers médiums pour donner vie à des visuels percutants, que ce soit pour des projets culturels, institutionnels, commerciaux ou associatifs. Je collabore avec des illustrateurs, photographes et développeurs pour offrir des solutions sur mesure et réalise également des projets personnels et engagés.

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Mon travail dans les musées m’a très vite amené à m’intéresser à la mémoire et donc au temps. De ma série des archéologies populaires aux os d’arbres, ces notions jalonnent ma production. À travers mes dessins, mes sculptures, mes tableaux, je recherche la trace du temps, de la mémoire. Qu’elle soit humaine (archéologie populaire, les camarades) ou naturelle (os d’arbre), cette recherche m’a amené à m’interroger sur des problématiques écologiques (mur végétaux, structures végétales envahissantes). Et toujours avec mon medium favori, la pierre, que je sculpte et sème tout au long de mon travail.

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OVNI YOU, entreprise de production ­audiovisuelle spécialisée dans la prise de vue aérienne cinématographique, est née en 2019. Ses prestations vont du drone traditionnel stabilisé au drone de type FPV, de la captation de spectacle vivant à la réalisation de films documentaire ou fiction. Ses pilotes et cadreurs sont tous des techniciens confirmés du long métrage et allient des vols de précision, dans le strict respect des conditions règlementaires, avec une grande exigence artistique au service des plus belles images.

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« Art is popcorn for the brain… »

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Sorte d’alchimiste picturale, Pauline Souchaud ne se contente pas d’appliquer des pigments, elle
les hybride par l’adjonction de résines a fin d’en changer la texture, le volume, la brillance. Par ce
procédé complexe, impliquant de nombreuses étapes qui successivement se nourrissent et
s’actionnent les unes les autres, elle cherche à s’extraire de la vision 2D pour tendre vers le
volume, la 3D, plus propice à la sédimentation, à la déconstruction et à l’exploration. En plongeant notre regard dans certaines de ses compositions artistiques constituées de plaques de verres peintes et superposées, comment ne pas tisser un parallèle avec la plastination, cette technique d’imprégnation polymérique qui permet d’observer par transparence les tissus biologiques ?
En cherchant à induire ou accélérer des processus « naturels » Pauline Souchaud fait émerger de
ses œuvres une réalité à la fois miraculeuse et poétique.
Si une composition ne trouve sa justification qu’à son identifiabilité alors, qu’en est-il des images
scintigraphiques ? Sont-elles abstraites uniquement pour ceux qui ne sauraient en décrypter le
sens ? Passionnée par l’imagerie scientifique, à l’instar de cet atlas d’histologie dont elle ne saurait se départir, Pauline Souchaud utilise la peinture, les pigments, comme une scientifique utiliserait des réactifs. Elle manipule la matière colorée comme s’il s’agissait de fluides organiques dont elle chercherait à révéler à la fois la structure et la dimension fonctionnelle.
Exploratrice de paysages intérieurs aux con fins de l’in finiment petit comme de l’immensément
grand, pour Pauline Souchaud il n’est pas d’abstraction pure, tôt ou tard tout nous ramène à la
forme. Que le support utilisé soit une toile, une plaque de verre transparente, translucide ou
opaque, ses œuvres semblent mouvantes, jaillissantes de couleurs ; sorte de philharmonie
picturale où s’harmonisent à la perfection moments d’emphase et de retenue.
Pour Henri Michaux « la peinture s’installe dans l’insuffisance des mots » et c’est bien cette
insuffisance à laquelle Pauline Souchaud pallie au travers d’une série d’œuvres tout à la fois
vibrantes de vie et dotées d’un incontestable pouvoir hypnotique.
Texte Alexis Tourn, Galerie NörKa

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