Alban-Paul Valmary est designer graphique. Il répond à un travail de commande régulier principalement dans le domaine de la culture. Il envisage ses travaux comme des collaborations avec des écrivains, architectes, musiciens, compagnies de spectacle, écoles d’art et institutions culturelles. Il crée des identités visuelles, sites web, livres et affiches. Il fait partie de la maison d’édition Les éditions des mondes à faire, pour laquelle il prend part au design des livres. En dehors de son travail de commande, il entretient une pratique artistique collective au sein du groupe Liquide Test Press et collabore avec la potière et céramiste Magali Wagner.

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Brulex est un illustrateur et sérigraphe français né en 1986. Créateur polymorphe, il aborde des domaines variés tels que la peinture, l’illustration, l’édition indépendante. Il travaille principalement en sérigraphie, sa technique de prédilection. Ses travaux sont régulièrement présentés dans des salons indépendants à travers la France et l’Europe. Son univers est basé sur un style graphique singulier, entre psychédélisme sombre et symbolisme brut, créant des visions teintées de cynisme et de lucidité, inspirées aussi bien par le quotidien que par ses rêves les plus dérangés. Riches en allégories et double-sens, ses images, denses et complexes, célèbrent bien souvent le monde animal et offrent une place privilégiée aux chiens, qui règnent en maître dans le Panthéon personnel de l’artiste. N’épargnant ni nos yeux ni notre esprit, les univers inventés par Brulex sont autant d’échos étranges, parfois violents et grotesques, toujours profonds et explosifs, de notre propre réalité.

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Attachée à la représentation réaliste, mon travail sur toile s’appuie sur l’existant. À travers mes premières recherches, le porc personnifié devient mon sujet de prédilection. Puis cette série porcine va se retirer pour laisser place à la rêverie. Désormais, l’autoportrait, le cauchemar, l’enfance et ses peurs sont mes principaux thèmes de recherche. En parallèle de mon métier de peintre, je m’oriente vers le spectacle vivant en tant que scénographe, décoratrice et accessoiriste. De toutes ces expériences naît l’envie de transmettre par mon savoir-faire, via des interventions plastiques auprès de publics très variés.

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Cédric Esturillo déjoue les modèles pour flouter les hiérarchies, notamment entre artisanat et cultures visuelles périphériques. La définition de l’art conceptuel, selon John Baldessari, étant « tout ce qui n’est pas la peinture », nécessite ici de tourner la page d’une histoire des arts, linéaire et téléologique. Pour reprendre encore J.B. qui a brûlé ses tableaux (Crémation Painting, 1970) afin de « continuer à peindre, autrement », Cédric Esturillo brûle les frontières et les périodes, rendant sa pièce indatable et indéfinissable.

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Fabien Collini est réalisateur, photographe, documentariste. Il s’attache à choisir les médiums les plus pertinents au service de récits forts et centrés sur l’humain dans sa sensibilité, son espace, et sa temporalité. La forme photographique qu’il déploie s’articule autour d’une question : comment pourrons-nous photographier dans 200 ans ?  Pour cela, il explore des formes photographiques remontant aux premiers temps de la photographie. Il utilise le boitier photographique comme « lampe de Diogène », dont la flamme n’éclaire plus seulement l’extérieur, mais permet une descente introspective des altérités générées par ce que j’appelle ces étincelles de rencontre.

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Explorer la matière vivante de la photographie.
Flora Fanzutti est photographe et réalisatrice. Ses recherches questionnent les limites du médium photographique et les possibles liens à activer entre surface et profondeur pour activer la porosité intrinsèque du cadre, du monde. La photographie y est considérée comme matériau vivant, subjectif, similaire à une mémoire humaine avec laquelle il devient possible de dialoguer. Cette relation métamorphose à la photographie prend corps dans l’intervention manuelle et physique des supports, en risquant la perte définitive au bénéfice d’un chemin vers de nouveaux territoires.

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Diplômé d’un DNSEP à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts en Design Graphique, j’axe mon travail autour de l’identité visuelle, l’édition et les pratiques numériques. Portant également beaucoup d’attention à la typographie, j’expérimente le dessin de caractères au sein de mes projets, avec pour motivation la recherche de nouvelles formes typographiques.

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Artiste polytechnicien, Jean-Pierre Olinger utilise différents médiums ­artistiques – performances, arts visuels, peinture, gravure, image animée et musique. Sa démarche s’origine dans une conception vitaliste de l’existence, où l’identique et le répétitif n’est pas de mise. Il porte toute son attention à l’aléatoire, à l’étrange et au foisonnement. Il aime fédérer des énergies autour de projets de création, notamment au sein de la Friche Lamartine, à travers le groupe Transluxphotonpostflash, mais aussi en participant aux activités de la compagnie Div’Art, ou en collaborant avec le théâtre des Asphodèles et la compagnie Lézards Dorés.

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Joran Juvin a fait des études de cinéma et de montage. À la sortie de son école, il se tourne un peu par hasard vers le milieu du spectacle vivant où il fait ses premières créations vidéo notamment pour l’Ensemble Boréades, un ensemble de musique baroque alternatif. C’est alors qu’il découvre un monde nouveau, plus libre, moins hiérar­chisé que le cinéma, où la vidéo sert autant la narration que les décors ou la lumière. Il acquiert différents savoir-faire, et se tourne vers la réalisation et la photographie.

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Images et sculptures, ses œuvres sont issues de la part sensible des vécus urbains. Artiste plasticien, Jérôme cherche à éprouver nos modes de vie, qui semblent camoufler ce qui nous relie. Producteur de fossiles, il forge une poiêsis de la matérialité pour retrouver la part de sens que nous aurions perdue. Il s’agit de faire avec les objets existants, d’en relever l’essence par l’empreinte ou par l’assemblage minimal et dépouillé, d’aller puiser dans un archaïsme collectif une pulsion fondamentale, et de faire remonter chez chacun·e le cœur de nos existences humaines : être, là. Depuis la fin de RVI, il fait partie de l’aventure collective de la Friche, qui le nourrit et qu’il nourrit de sa sensibilité.

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